Le soleil et la neige se rencontrent


Quand j’étais jeune adolescente, je rêvais. Je rêvais d’Afrique. Je ne sais toujours pas pourquoi je rêvais d’Afrique alors que je n’avais jamais foulé son sol mystérieux. Je me rappelle qu’entre autre, je rêvais de la fête de mon mariage. Je ne voyais pas l’homme qui était à mes côtés, c’était très vague. Mais je me rappelle bien d’une ambiance avec chants, danses, tam-tams, chaleur étouffante, éclats de rire et surprises fascinantes.


En vieillissant, j’ai un peu oublié tout cela. Ce n’est que dernièrement que ces souvenirs me sont revenus à l’esprit. J’y ai repensé parce qu’en ce moment, j’ai le sentiment qu’étant jeune, j’ai tellement rêvé de tout cela, que la vie m’offre maintenant de réaliser ce rêve lointain.


L’homme à mes côtés a maintenant un visage. En effet, j’ai rencontré Souleymane Coulibaly, dit Youl, un burkinabè pure laine (!), le premier jour de mon arrivée à Dédougou. Il est celui qui m’a le plus profondément, intensément et patiemment accompagné dans ma découverte du Burkina Faso. Depuis mon arrivée, il m’aide à comprendre une réalité que mes yeux d’étrangère n’arrivent pas toujours à bien percevoir. Il m’apporte une force qui me permet d’évoluer dans ce monde rempli de beautés mais aussi de contradictions et de déséquilibres.


Tous les 2, espérant que nos chemins ne se sépareront plus, avons ainsi décidé de nous engager ensemble à travers le mariage. C’est donc ici à Dédougou, au Burkina Faso, terre des hommes intègres, que mon rêve d’adolescente prendra forme.

Je sais que nous sommes loin de vous mais, chacun d’entre vous serait accueilli à bras ouverts s’il décidait de participer à cette fête. Cette dernière aura lieu les 18 et 20 février prochain. L’ambiance se situera entre islam, christianisme, animisme et tradition, à l’image de notre couple riche de ses différences culturelles et ouvert à la découverte.


Familles, ami(e)s, enfants, griots, danseurs et musiciens, préparez-vous, nous allons bientôt fêter ce choix de tenir la main de l’autre pour évoluer sur le chemin de la vie, entre Burkina Faso et Québec !!!


Très respectueusement et amicalement,


Rosanne


« Nous allons laver la nouvelle calebasse à deux, sans la casser, afin de pouvoir ensuite boire l’eau (de la vie) ensemble, dans cette même calebasse. »

- proverbe dioula






ps tenez-moi au courant si vous comptez être présent pour cette fête, nous pourrons ainsi bien organiser votre arrivée et votre séjour