Les déraillés - Semaine 3

"Des nouvelles de nous"

lundi, 17 juillet

Jour de repos à Drumheller. Il y a ici un musée de paléontologie. Après tout, ça peut être un voyage instructif.

Il fait assez chaud pour cette journée de repos. On nettoie les vélos et le linge, on dévalise le magasin de vélos ( qui n'a pas beaucoup d'équipement) et on va visiter le "Royal Tyrell Museum" de Paléontologie.


Partout dans la ville, il y a des reproductions de dinosaures. C'est un peu "kitch" mais ça amuse les touristes.


Le musée possède plusieurs pièces. Ce sont des reproductions car les pièces véritables ne tiennent pas ensemble sans les trouer et les fixer.


Les guides travaillent sur de vrais spécimens dans le musée. C'est très intéressant, et surtout, le musée est climatisé. C'est bienvenu en cette chaude journée.

Demain, on commence à rouler vers Youngstown et ensuite la Saskatchewan.

Notes sur l'Alberta

Il n'y a pas d'accotements hors des grandes routes. Par contre, à part Calgary et les centres touristiques, les automobilistes sont corrects.

Les camions se tassent, à moins qu'il n'y ait vraiment pas de place.

On ne voit plus de pick-ups avec chien ou de maniaques au volant. Le monde est plus relax. Mais les distances entre les villages sont beaucoup plus grandes.

On croyait que ce serait plat, mais tout est en vallons avec de longs faux plats. Avec le vent de nez, on ne peut pas appécier les faux plats descendants.

Des nouvelles de nous

Tout va bien pour tous. Aucun problème physique ou mécanique, sauf pour les super roues Spinergy qui cassent les rayons de façon régulière. Pas à recommander pour la route.
 

mardi, 18 juillet

De Drumheller à Youngstown, 131 km. On a le vent dans le nez encore ce matin et ça commence par une bonne cote à 8% pour sortir de la cuvette. On pensait en avoir fini avec les cotes !!!


Les routes sont droites et toutes en faux plats. Mais on a le vent de face, au début à 8 km/hre et il augmente en cours de journée.


On voit notre première pompe à pétrole.


Arrivé à Youngstown, il n'y a qu'un seul hôtel de libre. ( C'est le "best western hotel" à Youngstown ;-)) )


L'hotel comprend un dépanneur, un bar et des jeux videos. On annonce qu'il s'agit d'un "one-stop shopping".


Il n'y a qu'un seul resto et on l'a occupé au complet.


Le camping municipal est occupé par notre groupe et un couple d'autres cyclistes.

mercredi, 19 juillet

On doit se rendre à Mantario, SK, selon le plan. 131 km à faire. On se lève et il fait 15C avec un vent NE de 8-12 km/hre. Ça ne s'annonce pas bien.


On doit bien s'habiller pour affronter ce vent et les longues routes droites mais avec de longs faux plats.


À Cereal, AB, on peut voir que le vent agite bien les drapeaux.


On quitte l'Alberta et on entre en Saskatchewan. On apprend, par les cellulaires qui fonctionnent encore, que Mantario ne pourra nous accueillir tel que prévu. L'étape sera donc vers Eatonia, 153 km, donc près de 2 heures de plus de vent.;-((


Un troupeau de vaches renc ontré en Saskatchewan. C'est la plus grande distraction de la journée ;-))


Voici une photo de Mantario, au complet. On comprend pourquoi on doit aller plus loin.

On arrive à Etonia. Très bel accueil dans cette petite ville qui n'a qu'un seul mote, un seul restaurant et un seul camping. Mais les gens sont chaleureux cer qui fait du bien après notre longue randonnée de 152 km.

Il n'y a pas encore de téléphone et les nouvelles vous parviendront donc plus tard.

Notes sur la route en Saskatchewan

Le pavage est bon, sans accotement. Mais sur les routes de notre parcours, il n'y a pas de trafic. Quelques voitures ou camions et tous sont polis. Ils nous saluent, passent dans l'autre voie et, s'il y a possibilité de rencontre ( fort improbable ), ils attendent. C'est merveilleux et nous aurons à nous habituer à des comportements différents en Ontario et au Québec. Mais on en profite aujourd'hui.

Et tous ceux que nous avons rencontré maintenant sont des gens qui se montrent intéressés par ce que nous faisons.

jeudi, 20 juillet

On se rend à Kyle, SK, 142 km. On nous annonce des routes en réfection avec du gravier. On essaie de changer de route mais le point de chute potentiel ne possède ni hotel, ni camping. On décide donc de prendre la route prévue. Et il n'y avait pas trop de mauvais pavé.

Encore aujourd'hui la température est agréable, environ 17 C au départ et un peu plus de 25 dans le jour. Le ciel a quelques nuages mais le vent est présent du SE à plus de 15 km/hre; on se dirige au SE, donc vent de nez. La journée sera pire qu'hier ;-((.


Les routes sont toujours aussi droites, mais il y a plus d'arbres autour des fermes.


Et il y a des côtes. C'est une surprise.


On en a profité pour visiter un silo à grains. On nous en a expliqué le fonctionnement. Intéressant.


142 km de soleil, ça fatique. Quoi de mieux que le foin pour se reposer.


On peut s'amuser un peu aussi à faire du "trial" sur foin. Prochain sport olympique ???


On a vu une ferme de lamas et il y avait un nouveau bébé lama


Pendant 7,5 km, on a roulé sur la ligne médiane. On a vu 3 autos en 3 heures. De belles pistes cyclables !!!


"Trial" sur un autre type de balle de foin, en plein milieu de la route ( P.S. c'est nous qui l'avions placé là )


Nous avons fait un arrêt impromptu chez Mme Jessie Gray qui nous a rempli nos gourdes et fait signer son livre de visite. Elle a pris des photos et on a pris la sienne.


Vers la fin de la randonnée, on s'est senti suivi par l'orage. Il y avait une trainée noire dans le ciel. Mais rien ne s'est passé et il fait encore beau.

Après 142 km, on arrive à Kyle à 18:15. Ce fut une longue journée. Mais il n'y a qu'un seul restaurant. On s'y est rendu et après notre départ, il n'y avait plus rien à manger dans le resto. Ils se souviendront de nous ;-))

Le seul hotel qui peut nous acceuillir n'a pas de téléphone. Donc pas encore d'internet et ces nouvelles vous parviendront plus tard, espérons demain vendredi.

N.B. C'est une des premières journées sans crevaison. Il y a eu une chute, sans conséquences et il y a encore une grippe à soigner. Mais tout va très bien.

vendredi, 21 juillet

On roule vers Ponteix, SK. Direction franc sud, avec un bon vent de 20 km/hre venant du Sud ou Sud-Est. Ce sera une journée difficile, car très longue. 155 km de vent de nez.



Qui a dit que la Saskatchewan c'était plat. En plus des montées très longues, celle-çi à 8%, il y a le vent de nez. Assez pénible.


En fin de journée, on évite deux orages qui colorent le ciel en gris. C'est très beau, mais pas très rassurant, quand on entend le tonnerre au loin et qu'on voit les éclairs. Mais on a été épargné par la pluie.

On est arrivé à Ponteix vers 19:30 et on a trouvé un resto encore ouvert. On se reprépare pour demain en espéreant que le vent reprendra sa domination d'ouest. On préfère les cotes car elles se terminent. Le vent reste présent outte la journée.

P.S. Il n'y a pas beaucoup de photos car les paysages se ressemblent beaucoup d'une journée à l'autre. Et il nous faut pédaler pour arriver à destination. Donc, peu de temps pour des photos.

samedi, 22 juillet

On se rend à Assiniboia, SK, 115 km. Il fait in temps superbe et pour une fois, le peu de vent est de notre coté, c'est à dire de l'ouest.


On quitte la charmante ville de Ponteix qui possède une superbe église.


La plupart ont pu coucher au couvent juste à coté de l'église. Les soeurs ont été très accueillantes. Du haut de la colline, on peut admirer ce beau petit village francophone.


Les paysages sont toujours aussi beaux et on voit des champs de toutes le couleurs.


Évidemment, on voit aussi le fameux boeuf de l'ouest. Ce troupeau a semblé intéressé par notre passage.


En route, on a une voiture qui sert à nous ravitailler en eau et en fruits car les dépanneurs se font tout aussi rares que les villages. Les routes ne croisent pas les villages et ceux-çi sont souvent à quelques kilomètres de la routre principale. Et ils sont si petit qu'il n'y a pas de dépanneurs ou même d'épicerie. Il nous faut donc planifier.

À Assiniboia, tous les campings sont complets. C'est samedi. Une chance qu'on a trouvé un motel qui avait encore suffisamment de place pour tout le monde.

dimanche, 23 juillet

Direction, Weyburn, SK. 170 km. C'est la plus longue étape à ce jour. Au matin, il fait un peu nuageux mais le vent est SE, d'au moins 15 km/hre. Ce sera dur.


Il y a aussi de bonnes côtes à monter. Et on montera de longs faux plats toute la journée, sans vraiment descendre.


Comme détente, on voit à l'occasion un panneau spécial, comme celui-çi qui annonce une poubelle dans 1 km. Ça n'empêche pas des bouteilles sur les bords de la route. Mais c'est tout de même très propre.



Le vent oblige à rouler en formation. Le vent venait du coté droit, à environ 30 à 45 degrés. On roule presque côte à côte.


En fin d'après-midi, les groupes se tiennent très proches et il y a encore beaucoup de vallons.

On est arrivé vers 18:45, à temps pour ne pas subir les moustiques qui adorent la chair québecoise. C'est pire que le vent, quoi que....

lundi, 24 juillet

Jour de repos à Weyburn.

Il y a un musée très intéressant et plusieurs magasins et des banques avec guichets automatiques. Mais le magasin de vélo n'a pas de tubes ou de pneus car un groupe de 35 cyclistes est passé il y a deux semaines. Même chose dans les restos. Le dernier à commander ne peut pas toujours avoir son choix car il n'y en a plus!!!

Un journaliste du journal local est venu nous rencontrer pour une entrevue et une photo. Nous serons bientôt célèbres, du moins dans le journal local de Weyburn.

On perd un de nos chauffeurs ici et on devra se relayer jusqu'à Winnipeg.

On nettoie les vélos, ajuste les roues et vérifie les pneus. Seuls quelques-uns n'ont pas eu de crevaisons. Le revêtement n'est pas très bon et use les pneus. Il y a beaucoup de gravillons et il y a beaucoup de discontinuités dans le revêtement. C'est donc assez dur sur les pneus et les roues.

Nos visages

Claudine Provost Denise Champoux
Diane Drouin Denis Distillio
Gilles Champoux Jacques Hénault
Jacqueline Hervieux Jean-Marc Béland
Luc Bibeau Luc Larose
Lise Jodoin Marie-Hélène Bécot
Réal Bessette Reynald Lafontaine
Sylvie Lafrenière Serge Vincent
André Primeau Michel Steresco


Deuxième semaine

Quatrième semaine

Il ne faut pas rêver de vivre mais il faut vivre ses rêves.

et c'est ce que nous faisons!